- POUR DENONCER LES FINS DE VIE INHUMAINES PASSEES SOUS SILENCE ET POURTANT NOMBREUSES
- DENONCER LES REFUS DE SEDATION
- COLLECTER DES TEMOIGNAGES DE FINS DE VIE DIFFICILES AFIN DE LES PORTER A LA CONNAISSANCE DES AUTORITES ETATIQUES
- SENSIBILISER LE MONDE MEDICAL, LES POLITIQUES …SUR CES SOUFFRANCES EN FIN DE VIE
Beaucoup d’associations sont plutôt orientées pour ou contre le suicide assisté, j’ai donc choisi de créer ma propre association pour dénoncer, parfois, le manque d’humanité dans les fins de vie ainsi que le manque de prise en compte de la souffrance physique et psychologique et surtout pour dénoncer les refus de sédation par certains médecins. Pourquoi encore devoir souffrir lors de notre passage dans l’au delà ?
J’ai également crée cette association car beaucoup d’autres estiment mon témoignage trop cruel pour être publié même celles qui prétendre se battre pour la liberté de choix de fin de vie. J’ai également été déçue par l’attitude de certaines personnalités politiques, faisant d’ailleurs partie du conseil d’administration d’associations pour le libre choix de fin de vie.
Lors d’hospitalisation, nous pouvons observer dans les couloirs des hôpitaux de petites affiches mentionnant la prise en charge de la douleur. Qui n’a pas été questionné sur l’échelle de la douleur ressentie lors de son hospitalisation. N’est ce pas la preuve de la prise en charge de la douleur…..Alors pourquoi n’est ce pas ainsi en fin de vie……Pourquoi à cet instant précis, les soignants, tel que le décrit Claire Fourcade, expliquent que « donner la mort n’est pas soin. » Vaut il mieux « laisser faire », prendre le risque de refuser une sédation par peur d’abréger la vie et laisser le patient attendre la mort en souffrance sans pouvoir la diagnostiquer avec certitude. Les soignants ne doivent ils pas soulager la douleur….Quelle différence entre la sédation qui aboutira au décès et le suicide assisté ? Le suicide assisté ou aide active à mourir est peut être perçu comme un geste létal. Certains soignants se sentiront coupable d’avoir permis et donner la mort, ce qui est à juste titre entendable mais laisser le patient souffrir sans savoir ne peut il n’être pas perçu comme un geste de lâcheté pour la famille et le patient ? Et également de culpabilité pour les soignants d’avoir laissé le patient souffrir en attendant la mort ?
Par cette association, je souhaite apporter une réflexion sur la mort mais surtout dénoncer ce manque d’humanité et de souffrance encore présent de nos jours dans les fins de vie. Au travers de cette association, je voudrais mettre en avant l’écart énorme entre la théorie et la pratique concernant les moyens disponibles lors de l’accompagnement de patients atteints de maladie neurodégénératives à domicile.
Le but de cette association est également de faire connaître les droits des patients, les directives anticipées, les différentes lois, les actualités…
Mais mon but ultime est de combattre la souffrance en fin de vie, en informant nos élus (députés, sénateurs…), les associations, les praticiens hospitaliers et médicaux…en les informant déjà de l’histoire de mon papa afin de leur démontrer que des fins de vie scandaleuses et inhumaines existent encore de nos jours en France au XXI siècle.
Chacun est libre de ses choix à mes yeux. Pour ma part, en ayant vécu le décès de mon papa, face à l’hypocrisie de certains médecins et surtout face à leur silence lors des demandes d’explications ainsi que face au silence du ministère mentionnant le caractère confidentiel du dossier, j’ai choisi quelle sera ma fin de vie. Voilà pourquoi je défends ardemment le droit et le devoir de mise sous sédation pour ceux qui ne souhaitent pas le suicide assisté mais qui désirent néanmoins décéder sans souffrance. Et également pour que chacun puisse choisir sa propre fin de vie sans entraver ou porter préjudice à la liberté d’autrui
J’ai lancé une pétition que vous pouvez signer sur change.org https://chng.it/CwZ4wBBs