Les directives anticipées

La possibilité de rédiger ses directives anticipées est apparue dans la loi LEONETTI de 2005. A cette date là, elles ne sont pas contraignantes, le médecin doit juste les consulter. Leur durée de validité est alors de 3 ans.

En 2016, la loi Claeys donne rendent les directives anticipées contraignantes pour le médecin. Les volontés des patients sont donc normalement imposées au médecin qui devrait les respecter (sauf cas extrême). Elles n’ont plus de durée de validité. En cas de non conscience du patient, le médecin doit se référer à la famille.

Les directives anticipées peuvent être rédigées toute personne majeure. En cas de mise sous tutelle, l’autorisation du juge est nécessaire. Elles peuvent être rédigées à n’importe quel moment de la vie et sont modifiables. Elles doivent être datées et signées

Attention toutefois à être très précis dans la formulation. Noter par exemple, « je souhaite mourir dans la dignité » ne signifie rien en soi. Ce terme de dignité est propre à chacun. Lors de la fin de vie de mon papa, une association m’avait répondu que « tant que nous étions en vie, nous étions digne ». La douleur elle aussi est propre à chacun : douleur morale, physique ….

Ci dessous les directives anticipées de la haute autorité de santé de 2016

Il existe un formulaire proposé par le Ministère en charge de la santé. L’utilisation de ce modèle n’est pas obligatoire mais il garantit que l’expression de la volonté répond aux conditions de validité prévues par les textes.